« Pour permettre les réunions des différentes composantes du FLNKS (Front de libération nationale kanak et socialiste, NDLR) et les déplacements sur les barrages des élus ou responsables en mesure d’appeler à leur levée, le Président a décidé pour le moment de ne pas reconduire l’état d’urgence », explique l’Elysée.
Remerciant les forces de sécurité mobilisées dans l’archipel depuis le début des émeutes, la présidence indique que « dans les prochaines heures, 7 unités de forces mobiles supplémentaires, soit 480 gendarmes mobiles, viendront les renforcer ».
Emmanuel Macron « condamne fermement les barrages et les pillages » et considère que « ces violences ne peuvent pas prétendre s’inscrire dans une action politique légitime ».
« Le Président de la République fait confiance aux Calédoniens et à leurs représentants pour retrouver le chemin du dialogue. La mission de médiation et de facilitation est présente à Nouméa. Elle se tient prête à travailler avec les élus pour établir un accord global », conclut le communiqué reçu par Anadolu.
Pour rappel, de violentes émeutes ont éclaté en Nouvelle-Calédonie depuis le 14 mai et ont conduit à la mort de 7 personnes dont 2 gendarmes.
D’importants renforts ont été déployés pour participer aux opérations de retour à l’ordre mais la situation reste toujours compliquée sur place.
Le gouvernement a en outre décidé d’instaurer plusieurs mesures restrictives en matières de liberté, dont un couvre-feu en vigueur entre 18 heures et 6 heures (heure de Nouméa), l’interdiction de TikTok mais également un passage sous état d’urgence. (afp)
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